A Louise aussi de Lyon et d’Italie
O vous mes nuits, ô noires attendues
O pays fier, ô secrets obstinés
O longs regards, ô foudroyantes nues
O vol permis outre les cieux fermés.
O grand désir, ô surprise épandue
O beau parcours de l’esprit enchanté
O pire mal, ô grâce descendue
O porte ouverte où nul n’avait passé
Je ne sais pas pourquoi je meurs et noie
Avant d’entrer à l’éternel séjour.
Je ne sais pas de qui je suis la proie.
Je ne sais pas de qui je suis l’amour.
dit par Gilles-Claude THERIAULT
Catherine POZZI (Poèmes, 1920)