Voici l’aronde passagère
Qui de son aile printanière
Chassant les glaces de l’hiver
Rend sereins et l’air et la mer :
Puis de sa bouchette cornue
Ainsi que d’un petit marteau
Maçonne et creuse le berceau
Pour la jeune et tendre venue
Du petit emplumé bétail,
Qu’elle musse, quand elle arrive
D’outre-mer, sous une solive
Ou sous la voûte d’un portail…
dit par Louis VELLE
dit par Gisèle CASADESUS