Hélas ! vais-je à présent me plaindre dans ces stances,
Et voir, près de Charon,
La mort, indifférente à telles circonstances,
Qui la décideront.
Elle vit. Elle attend. Ce n’est pas dans son rôle,
De choisir notre port.
Ce détail est pour elle un simple coup d’épaule
Que lui donne le sort.
Rien ne sert de prier cette vieille statue,
De savoir ses desseins ;
Car ce n’est pas la mort elle-même qui tue,
Elle a ses assassins.
dit par l’auteur
Jean COCTEAU (Plain-chant, 1923)