Ne m’interrogez plus. Interrogez ces filles
Dont je suis le valet ;
Mais ne les croyez point ni belles ni gentilles,
A qui leur semble laid.

Toujours toutes en train de fondre et de refondre
De précieux dangers,
Pourquoi supposez-vous qu’elle veuillent répondre,
Quand vous interrogez ?

On ne dérange pas ces personnes hautaines
Qui travaillent debout,
Et qui laissent couler, ainsi que des fontaines,
Les oeuvres, bout à bout.

dit par l’auteur

Jean COCTEAU (Plain-chant, 1923)